Le Je féminin
Je décide aujourd’hui de commencer à tenir ce blog à caractère féministe dans l’espoir de faire un peu évoluer les choses dans le domaine. Vous ne trouverez pas ici de revendications irréalistes ou amères, pas de rage, pas de violence. Je prétends plutôt tenir une réflexion basée sur mes expériences personnelles au sein de la société québécoise contemporaine.
vendredi 23 novembre 2012
Les généalogies féminines...
On losing the baby weight
C'est dans ma tête depuis plus d'un an maintenant. Ce titre est souvent utilisé par les magazines de mise en forme: «Comment perdre le poids pris pendant la grossesse?»
Le poids que j'ai porté pendant ces derniers mois n'était déjà plus sur mes hanches ou mes cuisses et il a pourtant continué à alourdir mon pas. J'ai un corps qui a changé, s'est déformé, s'est oublié. J'ai un corps de femme qui attendait sa consécration dans la protection et l'alimentation d'une autre vie. Mon corps est sec. Il n'y a pas de terre fertile ici.
J'ai un corps à redéfinir.
mardi 24 mai 2011
Écrire sa différence: Partie 2
Écrire sa différence
mercredi 22 septembre 2010
Au Bonheur des Dames, d’Émile Zola; la femme consommée
dimanche 19 septembre 2010
Un peu de poésie
Je vous conduit un moment à travers ma démarche créatrice. Je tiens d'ailleurs à remercier celui qui m'a inspiré ces mots.
Aux instants empruntés à la glaise des rivages, a recréer ton corps , les doigts tachés de rouge dans la froideur de tes touchers absents je t’Aime
A ta façon de m’aimer sans tendresse, à tes promesses de jouissance pure
A mon ventre qui suppure de ce désir putrescent
Tes mains qui ravagent les lendemains
Je me réduis dans cette chaleur que tu me suce, que tu m’aspire
Dans ta bouche au goût de glace
Ce qui devint par la suite:
The passage
To the moments I borrow in the clay near the water
On the shores were my hands drew your body
My fingers red from your stain
In the cold air brought by the absence of touch
I want you
To the way you love me without sentiment
To your promise of pure ecstasy
To the putrescent desire suppurating between my thighs
And this liquid vanishing in your mouth that has the taste of February.
In the vapours of the warmth that is sucked and inspired by you
Your hands are destroying the word tomorrow
In that gesture that has me mistaking caresses and death.
There are your steps walking towards me.
To the moments I know will come
To the bite and frost that your movement brings
To the shelter I will look for in the embrace of my own blood,
In that pool where your hands will freely bathe.
When I’ll feel you moving inside me,
when my belly is no longer a womb but the site were all is lost
I will be penetrated and perpetrated and again
I will feel you cutting through me to pass by and get through
To that place where the body can exude pleasure, pain and oblivion.
And though you are forgetting my face while you dive in my entrails,
I pray that I will always be the way.
Une petite prose pour la beauté et la nature éphémère de l'amour
''Comme j'ai voulu t'aimer. Ça aura duré le temps de quelques chansons d'amour qu'on se sera dédiées. C'est cela l'amour qui dure éternellement... éternellement à l'intérieur de quelques merveilleuses minutes où on se retrouve mêlés au monde entier. On devient les amoureux universels et le monde se reconnaît en nous regardant. On s'est tout donné en quelques secondes parce que l'amour ne s'économise pas. On s'est vidés de tout ce qu'on avait à partager, le temps d'entendre les mots de tous ces auteurs qui voulaient vivre ce que nous vivions; un amour d'adolescents à l'âge adulte. La possibilité. C'était ça notre amour; Tout. L'univers et tout ce qu'il contient en quelques baisers. Il était là l'univers, au contact de tes lèvres sur les miennes. L'univers entre tes lèvres et les miennes... Et on voulait l'emprisonner, le garder pour nous, avec tous ces baisers.
Et nous l'aurons vécu; l'amour, la passion, la folie et l'oubli. Nous étions deux douleurs avec un idéal de ce que la vie à deux devait être et nous avons explosés ensemble. Je t'aime. Je t'aime. Je te hais. Nous sommes deux romantiques sans voix, sans mots pour se comprendre. Nous sommes aphones lorsque vient le moment de s'expliquer notre amour qui est devenu distance, qui est devenu du vide, qui n'a jamais existé. Nous nous sommes aimés à travers l'autre. Je ne t'aime pas, je m'aime. Tu fais la même chose.
Je t'aime. Je te hais. Je t'oublie. Merci.
Tous ces baisers, à bout de souffle, c'était pour le retenir là, l'univers... Tous nos je t'aime, nous les jettions à l'amour, à la vie. Nous avons été vivants, plus vivants que la vie pure. Aussi antithétiques et complets que cet arbre mythique qui plonge ses racines en enfer et étend ses branches jusqu'au paradis. C'est merveilleux. On s'est tout donné. Le meilleur et le pire. C'est merveilleux.
L'éternité est dans une promesse. L'éternité est dans un souvenir. Là, où le temps s'est arrêté; dans un souvenir que nous enfouierons et que nous ne dépenserons plus. Là, dans un trou noir, dans un trou de mémoire, il y aura, éternellement, un moment parfait où l'essence des choses nous est soudainement apparue.''
Carmina Magana Lima